Agilité et adaptabilité
Au fil des stages, nous avons très bien compris que la vie scolaire peut être basculée à tout moment : un prof de gym absent et donc on doit prendre en charge la classe, une activité imprévue a lieu, l'humeur générale de la classe... Dans cet article, je vais parler de tous ces moments ou j'ai dû réarranger mes leçons, changer mon horaire... en gros, m'adapter.
Adaptabilité durant mon stage contrat
Tout au long de ma formation, j’ai dû faire preuve d’adaptabilité, mais le dernier stage a, sans doute, été le plus coriace.
En effet, dès le troisième jour de stage j’ai dû faire face à un changement dans mon horaire. Ma maitre de stage ne savait pas que les autres institutrices avaient prévu de réaliser une chasse aux œufs le mercredi matin. Elle m’a demandé si cela était possible de mettre cette activité dans l’horaire ou non. Pour que les élèves ne soient pas discriminés face aux autres classes et qu’ils puissent également avoir leurs petits œufs en chocolat, j’ai modifié l’horaire pour qu’ils puissent aller à cette chasse. J’ai donc dû retirer une activité de toute ma semaine, car j’avais déjà pris du retard, et je l’ai mise en plus lors de ma dernière semaine d’intégration.
De plus, j’ai dû faire face à l’installation d’un TBI dans ma classe le lundi de ma troisième semaine de stage. J’ai été mise au courant le jeudi de la semaine juste avant, j’ai donc dû trouver un moyen pour pouvoir donner cours à mes élèves. La classe n’étant pas disponible toute la matinée du lundi, je suis allée avec mes élèves dans la classe de 3e primaire les 2 premières heures, ensuite en 1re primaire les 2 heures après la récré, car ils avaient gym. Il a fallu s’adapter aux locaux et à l’énergie des élèves, car tout changeait et ils avaient hâte du nouveau TBI. Il faut savoir que durant cette journée ma maitre de stage était en formation, j’ai donc été seule avec mes élèves. C’était un challenge stressant, mais qui s’est très bien déroulé et sans accro. Je commençais ma 3e semaine, je m’étais déjà adapté à la classe, à leur rythme, ce qui m’a permis de donner toutes les matières prévues au programme tout en gardant le cadre de la classe malgré l’adaptation nécessaire.
Finalement, je suis passée d’un tableau noir à un TBI auquel j’ai dû m’adapter. À l’école normale, nous avons les mêmes TBI que celui qui a été mis dans la classe, ce qui m’a aidé. Étant donné que j’ai énormément manipulé ceux de l’école normale, je savais comment il fonctionnait ; comment projeter, comment écrire dessus... Cela m’a permis de ne pas perdre de temps à apprendre à connaitre le TBI, j’ai tout de suite réussi à l’utiliser. J’ai tout de même dû adapter mes leçons pour pouvoir projeter la feuille des élèves, par exemple, afin qu’ils puissent plus facilement suivre la correction ou l’avancement.
Tout cela a été sportif, mais très stimulant. Je peux dire que je ne me suis absolument pas ennuyée durant ce stage !